Bleus blancs rouges

Bleus blancs rouges

Benjamin Dierstein

Prix Landerneau Polar 2025

Benjamin Dierstein, avec son style fleuri et sa gouaille habituels, nous plonge avec bonheur dans l’ambiance de ce printemps 1978 et des « milieux » parisiens.

C’est vif, enlevé, souvent drôle, il n’y a aucune longueur dans cet énorme roman, qui inaugure et augure une saga historique sans nul doute survoltée !

Un cocktail de flics, truands, politiques et célébrités qui détonne, avec des vrais bouts de Jacques Mesrine et d’Alain Delon dedans…

 

Résumé éditeur :

Printemps 1978 : les services français sont en alerte rouge face à la vague de terrorisme qui déferle sur l’Europe.
Marco Paolini et Jacquie Lienard, deux inspecteurs fraîchement sortis de l’école de police et que tout oppose, se retrouvent chargés de mettre la main sur un trafiquant d’armes formé par les Cubains et les Libyens et répondant au surnom de Geronimo. Traumatisé par la mort d’un collègue en mai 1968, le brigadier Jean-Louis Gourvennec participe à la traque en infiltrant un groupe gauchiste proche d’Action directe. Après des années d’exil en Afrique, le mercenaire Robert Vauthier revient en France pour régner sur la nuit parisienne avec l’appui des frères Zemour. Lui aussi croisera le chemin de Geronimo. Quatre destins qui vont traverser les années de plomb, les coups fourrés politiques et les secousses de la Françafrique.
Le premier tome d’une saga historique entre satire politique, roman noir et tragédie mondaine, dont les personnages secondaires ont pour nom Valéry Giscard d’Estaing, Pierre Goldman, Jacques Mesrine, Jean-Bedel Bokassa, Alain Delon, Tany Zampa ou Omar Bongo.

 

Flammarion, 2025, 24,50€, 800 p.